Experts en : Archéologie des médias
BÉGIN, Richard
Professeur titulaire
- Cinéma
- Innovations technologiques
- Mobilité
- Documentaire
- Archéologie des médias
- Son
- L'horreur dans tous ses états
- Imaginaire des médias
- Théories du cinéma
- Intermédialité
- Recherche-création
- Approches interdisciplinaires en sciences humaines
- Documentaire de création
- Histoire des médias
Richard Bégin est professeur titulaire en cinéma et médias audiovisuels. Il est codirecteur de la collection « Cinéma et technologies » aux Presses de l’Université de Montréal. Il est membre de CinEXmedia et chercheur au sein du GRAFIM (Groupe de recherche sur l’avènement et la formation des identités médiatiques). Il collabore actuellement au projet de recherche international ANR Représentations musico-sonores de la violence à l’écran, et fait partie du partenariat international de recherche Paysages-catastrophes (XVIe – XXe s.).
Il a entre autres publié Un cinéma en mouvement (Presses de l’Université de Montréal) Impression, projection : une histoire médiatique entre cinéma et journalisme (Presses de l’Université Laval), Figures de violence (L’Harmattan), et Baroque cinématographique : essai sur le cinéma de Raoul Ruiz (Presses de l’Université de Vincennes). Il a codirigé les numéros Mobilités et L’horreur au cinéma de la revue Cinémas et le numéro « L’imaginaire des ruines » de la revue Protée. Ses recherches portent sur la médialité, l’intelligence artificielle, la mobilité médiatique (mobilographie), les représentations de la catastrophe et les relations entre le corps, le savoir et la technique.
Richard Bégin est également chercheur-créateur en musique et art sonore. Son travail de recherche et de création porte notamment sur la mémoire, les ruines, l’hantologie et les médiations de la catastrophe. Les œuvres de Richard Bégin, se situant entre la musique concrète et (post-)industrielle, interrogent notre perception sonore du désastre. Elles tentent plus spécifiquement d’exposer ce qui fait qu’un medium sonore puisse être hanté autant par sa propre agonie que par un passé insituable, hors de l’histoire. Ses œuvres sont disponibles sur les étiquettes Reverse Aligment (suède), ZeroK (Italie), The Silent Howl (UK) et Unexplained Sound Group (Italy).
Son enseignement porte principalement sur l’archéologie de l’audiovisuel, le documentaire, la cybernétique, la science-fiction, la technologie, l’atmosphère et le fantastique.
CARRIER-LAFLEUR, Thomas
Chargé de cours
Ses recherches portent sur le cinéma, la télévision et la littérature dans une perspective intermédiale (théories de l’adaptation, transfictionnalité, imaginaire médiatique, patrimoine audiovisuel, histoire des techniques, archéologie des médias). Il se spécialise en cinéma québécois ainsi qu’en littérature française et québécoise.
HABIB, André
Professeur titulaire
- Cinéma
- Période contemporaine (arts et lettres)
- Cinéma expérimental
- Archives et patrimoine
- Iran (République islamique d’)
- Critique et cinéphilie
- Cinéma, technique et technologie
- Archéologie des médias
- Obsolescence, mélancolie et nostalgie
Mes intérêts de recherche correspondent à une relation intime et personnelle avec le phénomène cinématographique et sont indissociables d’une « cinéphilie critique ». Je suis à l’affût des lieux où le cinéma se « passe », où un avenir possible du cinéma se joue, s’est joué, au présent ou dans le passé le plus reculé : mes réflexions sont toujours orientées par un esprit de découverte et de partage. Je m’intéresse au cinéma contemporain, à l’historicité du cinéma et de sa mémoire, à la production d’images amateurs et de films de famille, aux vues des premiers temps du cinéma et ses liens avec le cinéma expérimental, aux collectifs de cinéma d’avant-garde, à certains symptômes du Web, aux mutations technologiques contemporaines d’où découlent des nouvelles postures cinéphiliques et qui infléchissent et inquiètent l’histoire de la conservation et de la pérennité des archives filmiques. Je m’intéresse, plus largement, à la relation que le cinéma noue — et qui m’implique — avec le temps et sa « matérialité », d’où mon intérêt pour le cinéma expérimental, les ruines et l’archive.