Experts en : L'horreur dans tous ses états
BÉGIN, Richard
Professeur titulaire
- Cinéma
- Innovations technologiques
- Mobilité
- Documentaire
- Archéologie des médias
- Son
- L'horreur dans tous ses états
- Imaginaire des médias
- Théories du cinéma
- Intermédialité
- Recherche-création
- Approches interdisciplinaires en sciences humaines
- Documentaire de création
- Histoire des médias
Dans mes recherches j'accorde une importance particulière aux questions technologique, somatique et esthétique, ainsi qu’aux problématiques épistémologiques liées à la pratique documentaire visuelle et sonore. Mes travaux proposent l’analyse des relations complexes et écologiques qui se tissent entre les corps, les appareils, les dispositifs et les milieux, et qui permettent de générer de nouvelles perceptions ainsi que des formes inédites de sensibilités et de connaissances. L’étude de la « mobilographie » (l’enregistrement de la mobilité) permise par les différents appareils portables s’avère centrale à mes recherches, lesquelles font dialoguer entre elles des approches et méthodologies diverses, qui vont du matérialisme écologiste à la théorie de la complexité en passant par le non-représentationnalisme, l'anarchisme épistémologique et la nouvelle phénoménologie.
PERRON, Bernard
Directeur de département, Professeur titulaire
- Cinéma
- Jeu vidéo
- Théorie du jeu
- Théories du cinéma
- Cognition et émotion
- L'horreur dans tous ses états
- Cinéma populaire contemporain
- Montage
Mon approche a toujours été “ascendante”. Que ce soit un film, un jeu vidéo, une bande dessinée ou un roman, c’est d’abord l’œuvre qui nourrit ma réflexion. Formaliste et cognitiviste beaucoup plus qu’herméneute, plus intéressé par la réception que par la production, je m’efforce de comprendre comment l’œuvre est comprise et comment l’émotion est ressentie. Cela explique mon intérêt marqué pour un genre populaire comme l’horreur qui exacerbe la plus vieille et la plus forte émotion ressentie par l’homme, à savoir la peur (dixit Lovecraft). Si le jeu vidéo a pris beaucoup de place dans mes recherches, c’est bien parce qu’il reste une machine à faire penser, à faire agir et à faire éprouver.