Montréal, le lundi 5 octobre 2015 – André Habib lançait la semaine dernière un essai aux Éditions du Boréal, collection «Liberté Grande».
Il y a les cinémathèques pour les conserver et les programmer, mais qu’est-ce qui demeure en chacun de nous des films que nous avons vus pour la première fois au cinéma ? Que reste-t-il de nos amours cinématographiques ? André Habib se livre à une exploration docte et maniaque de ces restes de cinéma qui s’accumulent, en désordre, dans la mémoire du cinéphile, la sienne et celle d’une vingtaine d’autres fous de cinéma qu’il a interrogés et pour qui le septième art est une passion, un vice impuni. Universitaire mais mordu, il signe un essai sur la cinéphilie qu’il considère comme une discipline anarchique.